Presse – Hip-hop Nakupenda
« Yves Mwamba fait son entrée sur la scène, seul, nattes blondes, treillis, T-shirt rouge… la musique est entrainante, mais le sujet est lourd… A la fois les révolutions pour libérer le Congo et les lutter pour se débarrasser des dictateurs mégalomanes qu’ont été Mobutu, traitre à Lumumba et Kabila… Lui Yves Mwamba était danseur hip-hop à Kisangani… au milieu des balles des forces libératrices et dans son récit, on touche du doigt l’horreur de ces corps de gens laissés morts dans les rues, à même le sol, sans pouvoir les récupérer… Belle idée de la chorégraphe Anne Nguyen de faire connaître à la fois ce danseur et cette situation qui prouve que la guerre est partout… Yves Mwamba refait son parcours. Il nous fait revisiter les fondamentaux du hiphop : bbox, frezze, pop-in, krump et waaking… Et puis le Ndombolo et la rumba congolaise, musique publicitaire par excellence… à travers cette demi-heure on reprend conscience du malheur traversé par l’Afrique. On pense aux intérêts qui les y ont laissés… Impressionnant dans sa danse, captivant par sa présence Yves Mwamba est sans nul doute la révélation de ce programme… »
Le Bruit du OFF – Emmanuel Serafini (18 juillet 2022)
« Place ensuite au danseur congolais Yves Mwamba, qui nous fait traverser avec Hip-hop Nakupenda un récit autobiographique, orchestré avec tact par la ponte française du hip-hop Anne Nguyen. Armé d’une énergie débordante, il raconte sa jeunesse à Kisangani, dans une République démocratique du Congo meurtrie par la guerre et retrace les danses qui l’ont animées, des clips d’Aaliyah et d’Usher aux danses traditionnelles et urbaines d’Afrique. Se dessine alors une histoire du Congo, à travers danses et chants, souvent imprégnés de la propagande des dictateurs. Un récit touchant et engagé portée par l’enthousiasme réjouissant d’Yves Mwamba. »
Sceneweb – Belinda Mathieu (19 juillet 2022)
« Le danseur superstar Yves Mwamba raconte, en pas et en mots, la relation très serrée entre la danse et la politique. En showman, il invite le public à le rejoindre, au moins dans l’idée. Le pas est directement joyeux et rapide. Il devient vite hip-hop pour aller ensuite chercher du côté de plein d’autres danses. Yves Mwamba peut tout danser. Exercice de style ? Non, dans cette pièce, Anne Nguyen et lui ont voulu montrer comment les dictatures au Congo ont toujours embrigadé les foules avec des chansons aux allures légères. Il n’y a rien de léger dans ce Hip-hop Nakupenda, et il ne faudrait pas se laisser avoir par la bonne humeur communicative de ce danseur, qui sait vraiment, mais vraiment tout faire. C’est une mascarade qui nous appelle à faire attention à ce que nous voyons et écoutons, pour ne pas être des relais du totalitarisme. »
Toute La Culture – Amelie Blaustein Niddam (17 juillet 2022)
« Politique, Hip-hop Nakupenda (version courte) qu’Anne Nguyen et Yves Mwamba ont réglé pour le second l’est tout autant. Il y raconte son histoire qui se lie à celles du hip-hop et du Congo, son pays natal. De Mobutu aux enfants soldats, de la propagande des rumbas congolaises au locking ou au popping, de Mickael Jackson à Kery James, il nous dit sa nécessité de danser et nous donne une leçon de résilience, de hip-hop et d’histoire africaine avec un entrain communicatif. »
La Terrasse – Delphine Baffour (26 juin 2022)