Presse – PROMENADE OBLIGATOIRE
« Côté femmes – elles ne sont pas si nombreuses -, il faut compter avec la chorégraphe hip-hop Anne Nguyen. Depuis 2007, sa ligne artistique, discrète mais impérieuse, taille net et droit sans dévier de ses désirs, encore moins des fondamentaux de sa discipline. De formation scientifique, Anne Nguyen a mis l’écriture hip-hop dans la moulinette mathématique pour en tirer des équations spectaculaires toujours sobrement surprenantes. La revoilà avec une production ambitieuse pour huit interprètes intitulée PROMENADE OBLIGATOIRE, dans laquelle elle serre la vis au mouvement en le piégeant dans des couloirs lumineux. Amour des contraintes et passion de les sublimer, c’est tout Nguyen. »
Le Monde Magazine – Rosita Boisseau (13 avril 2012)
« Voici un moment que l’on sentait chez Anne Nguyen une captivante singularité. Ne cherchons plus, c’est dans PROMENADE OBLIGATOIRE qu’elle prend enfin tout son sens, dans un spectacle où le geste hip-hop devient pour la première fois envoûtant.
La discrète Anne Nguyen s’était fait remarquer dès son premier solo, où elle mettait beaucoup d’elle-même : Racine Carrée levait le voile sur son esprit mathématique, sur son sens de l’espace, et sur sa posture de breakeuse. Anne Nguyen vient de démontrer sa capacité à porter une véritable œuvre de groupe, extrêmement dansée, et tout autant ancrée dans “l’essence du hip-hop” par un propos et un discours exclusivement tournés vers son art. Sa PROMENADE OBLIGATOIRE est une pièce pour huit interprètes : ceux-ci vont s’élancer dans une heure de flux ininterrompu, non pas une flânerie, comme pourrait le suggérer le titre, mais une marche savamment ordonnée sans autre but que la traversée du plateau.
Un élan qui nous emporte
Anne Nguyen a en effet composé le spectacle autour d’un parti pris radical : la traversée, de jardin à cour, et de profil, des danseurs les uns après les autres. Seul maître mot, le pop, une technique gestuelle propre au hip-hop et faite d’arrêts, de blocages et d’isolations. Leur promenade a tout de suite quelque chose d’inexorable, tous ensembles tendus vers une cause commune. Rien ne les arrête, pris dans une progression qui s’intensifie à chaque nouvelle entrée. La chorégraphe, prise dans ses contraintes, ne leur laisse aucune échappatoire. Elle s’en délecte en réinventant chaque nouvelle apparition, en complexifiant l’agencement des passages, des arrêts, des ralentissements, et de la gestuelle qui évolue et se libère. Les couloirs solitaires appellent à des cheminements de groupe, mais révèlent la singularité de chaque interprète : un très beau casting qui, loin d’être formaté, porte à bras le corps les élans de cette promenade, et le public avec. »
La Terrasse – Nathalie Yokel (Septembre 2012)
« Cette danse comparable à de la sculpture corporelle, Anne Nguyen – jeune chorégraphe qu’il va falloir suivre de très près – se l’approprie et en fait la matière saillante d’une pièce en forme d’étude sur le mouvement et le passage du temps. Attention, non pas une étude grise et froide mais une étude vibrante et étincelante, d’une précision remarquable, au long de laquelle les gestes à la fois martiaux et sensuels entrent en résonance parfaite avec les rythmes obsédants de la splendide musique composée par Benjamin Magnin. »
Les chroniques du Festival CDC – Jérôme Provençal (16 février 2014)
« Anne Nguyen, PROMENADE OBLIGATOIRE : les désarticulations souterraines de nos corps
C’est un regard tendu, avide, qu’appelle PROMENADE OBLIGATOIRE. Cette création d’Anne Nguyen est une machine optique qui emmène le regard dans une attention constante, tant elle donne à déchiffrer quelque chose du dérèglement du corps contemporain. La machine optique, c’est la danse elle-même et ici le popping […] qui met au premier plan ce qui d’ordinaire hante la démarche contemporaine. Anne Nguyen a tracé des lignes lumineuses transversales (création lumière de Ydir Acef), comme des lignes de nage, qui vont connaître des variations, des clairs-obscurs, des bleuissements, toujours pour souligner le graphisme des corps dans l’espace. Le popping, dépossédé de son arrière-plan socio-culturel concret et de son implication dans les cultures urbaines, devient un pur langage kinesthésique. Anne Nguyen transpose presque littéralement l’idée de “donner à lire” la danse : les danseurs deviennent dans PROMENADE OBLIGATOIRE des grammes mobiles, des lettres qui courent sur ces lignes abstraites et comme tirées sur une page par des lumières. Parfois, selon certains mouvements de mains et torsions du corps, l’image de hiéroglyphes apparaît. Les corps-signes des danseurs parlent un langage comme perdu. »
Inferno Magazine – Mari-Mai Corbel (13 mars 2014)
« Palpitation d’énergie
J’ai rarement vu un spectacle de danse qui arrive à maintenir un rythme aussi élevé. C’est un rythme continu qui palpite d’énergie et qui, renforcé d’une scénographie et une lumière minimalistes, soutient cette heure de traversée de la vie. Huit danseurs de la compagnie par Terre interprètent l’œuvre de Nguyen avec bravoure. On les regarde de profil, et rares sont les moments où ils nous regardent en retour. […] Les changements de la vie, les obstacles, les pièges, la joie et la fatigue sont incarnés sur scène par les danseurs qui avec des petits gestes – les tremblements d’une main, la recherche d’une accroche pour les pieds, ou des synchronisations parfaites, arrivent à nous transmettre les plus grands sentiments. Ce spectacle compact crée un univers à lui seul. Comme par un trou noir, on est complètement immergé dans PROMENADE OBLIGATOIRE et on comprend vite qu’il s’agit ici de thèmes bien plus profonds que ceux de la vie quotidienne. Nguyen se dit être inspirée par les sciences physiques, et sur scène, l’essence de sa recherche se dévoile : chercher le rôle de l’Homme dans l’environnement qui l’entoure… La chimie et les sensations ne font plus qu’un dans cette boucle bouclée. »
Västerbottens Folkblad – Katrin Sten (13 mai 2012) / Quotidien régional suédois
« La mémoire de l’asphalte incarnée
Les danseurs entrent en scène recouverts par l’obscurité. Ils se mettent en mouvement, accélèrent comme flottant sur le sol, et sont engloutis par une musique industrielle, expérimentale et pesante, aux influences hip-hop. S’animant de mouvements horizontaux qui passent de l’ultrarapide au slow motion, leurs corps arpentent le sol de manière régulière. On s’imagine une rue. On a l’impression que ce flot de personnes ne s’arrêtera jamais. Ils marchent et marchent, parfois tournent leur visage vers le public, mais vite se retournent et continuent de marcher.
Ils marchent sur le chemin de la vie, vers un endroit indéfinissable, un point d’arrêt inconnu. Une marche qui se prolonge jusqu’à devenir mécanisée, statique ou désynchronisée. Le spectacle s’interroge sur cette mécanisation du chemin de la vie, et ouvre une myriade d’alternatives à l’ordinaire, variations qu’on ne voit pas souvent chez nos prochains.
L’importance de ce spectacle est aussi qu’il accomplit une rencontre, une hybridation entre la danse de rue et la scène, qui fusionnent en un chemin physique et créent une véritable alternative pour incarner une narration.
Quand les danseurs et danseuses mettent leur corps en action, ils font vibrer la scène par des chocs répétitifs, rythmiques et pulsants. Cette puissance sur scène se transmet comme un courant électrique, à un public littéralement absorbé. »
Västerbottens Kuriren – Ann Enström (13 mai 2012) / Quotidien régional suédois
« Un popping intelligent de précision
La chorégraphie d’Anne Nguyen ressemble à une machine à danser réglée à la perfection, machine dont l’énergie proviendrait des individus eux-mêmes, qui créeraient leurs propres sons […]. Les danseurs d’une incroyable précision et coordination évoluent debout ou glissent sur le sol tels des animaux. Ils forment des chaînes complexes, et l’on devine que le contact – en contraste avec le popping, danse individualiste – a été un élément déterminant dans la création. […] PROMENADE OBLIGATOIRE offre un ensemble intelligent, passionnant et exaltant. Du popping raffiné et déstructuré, comparable à du “cubisme multidimensionnel”. »
Svenska Dagbladets (11 mai 2013) / Suède
« Mouvement perpétuel
Anne Nguyen ne renie pas ses origines, ni du côté scientifique, ni de celui de Terpsichore : elle s’est en effet spécialisée dans le breakdance et le hip-hop, elle s’y tient et en explore toutes les facettes, tout en y insérant les mathématiques et la géométrie. Et elle s’en sert de main de maître pour illustrer son propos. […]
[PROMENADE OBLIGATOIRE] dépeint et questionne un pan de notre société pris au piège dans le tourbillon infernal de l’existence, des êtres condamnés à se diriger tous dans la même direction, à éviter ou surmonter les embûches parsemant leur parcours, apprenant à cheminer puis à vivre ensemble. Mieux que toute autre technique, le popping a magnifiquement servi le propos de la chorégraphe, exprimant les hésitations, les interrogations, les ruptures de l’Homme face aux aléas de la vie, une « succession d’états évanescents » comme le précise la chorégraphe, mais il exprime aussi la répétitivité et la synchronisation de certains de nos gestes et de nos actes quotidiens.
L’œuvre, très prégnante, va donc se traduire par la traversée continue du plateau, de jardin à cour, par les huit danseurs, soit isolément, soit par deux, trois, quatre, voire tous ensemble. Ce, bien sûr, à des rythmes différents, obéissant aux injonctions de l’obsédante partition sonore de Benjamin Magnin, les interprètes, tous remarquables, décomposant leurs gestes avant de les reprendre en les modifiant progressivement, à l’image du chronophotographe d’Etienne-Jules Marey. Un enchaînement de mouvements rapides et brefs, de gestes impulsifs cassés, de plus en plus sophistiqués mais cependant effectués avec une très grande souplesse, exerçant une indéniable fascination sur les spectateurs. A certains moments, cette course donne l’impression de celle d’un skieur de fond, à d’autres, de la gestuelle mécanique d’un automate programmé pour exécuter un acte précis plus ou moins répétitif. La marche hypnotisante d’un peuple prisonnier de lui-même, un mouvement perpétuel obsédant magnifiquement servis par la danse. »
Critiphotodanse.com – Jean-Marie Gourreau (18 novembre 2013)
« Quand la danse hip-hop se met à incarner des matériaux littéraires, une quasi perfection peut parfois jaillir, tel un volcan éruptif libérant une succulente lave artistique. Élaborée par l’ingénieuse Anne Nguyen, PROMENADE OBLIGATOIRE en constitue un exemple éclatant. […] Prenant parfois des teintes bleutées, [les] éclairages d’une incroyable beauté épurée distillent alors une atmosphère sépulcrale plus que sidérante. De quoi imprégner avec force et talent les huit interprètes qui excellent sans coup férir tout au long de la représentation. Lancinante, répétitive dans l’excellent sens du terme, la musique électronique commet l’exploit de magnifier elle aussi les spatialités totalisées qui sont celles du monde effrayant décrit par Eugène Zamiatine. Reste la danse déclinée sur le plateau. Clou du spectacle, cerise sur le gâteau ou summum absolu à partir duquel tout découle avec sens : peu importe la formule ! S’il fallait résumer la situation, on pourrait s’en tenir à un grand savoir-faire chorégraphique. Grâce à une incroyable maîtrise des choralités corporelles, les danseuses et danseurs gravent leurs temporalités respectives dans le moule des phrasés musicaux. Chaque corps déploie à merveille ses gestuelles machinales, renvoyant vers des postures non conscientisées de robots qui seraient malgré tout en partie humanisés. Très optiques, menées de profil, les actions sont constantes, plus saisissantes encore dans les ensembles savamment orchestrés par la chorégraphe. Admirablement incarnée et valorisée par les interprètes, la technique du popping parvient ainsi à placer leurs individualités dans une aura globalisante où l’oppression despotique est palpable. »
César – Valentin Lagares (Avril 2014)
« Le mouvement de la marche est un réflexe archaïque, inné, que le développement du cortex va ensuite permettre de transformer en mouvement volontaire. PROMENADE OBLIGATOIRE décline l’émergence empirique de la capacité de penser et de se mouvoir à son gré. Les danseurs, marcheurs invétérés, semblent d’abord les figures noires et blanches des mouvements décomposées du zoopraxiscope de Muybridge. Ils progressent, happés par le sens unique des choses imposées, éprouvent le ralenti, passent en accéléré, et explorent dans un boléro électro et bruité, l’éventail du système de leurs nervosités. Leur locomotion sans cesse recommencée compose, par un balayage mouvant mais régulier, une fresque cinétique, un tapis calculé. Au fil horizontal de ce Tetris couché, les pièces humaines bleues, noires, grises, colorées, coulent régulièrement, cherchant à combiner les fins emboîtements de leur diversité. En bref, cette marche de gestes numérisée tresse une tapisserie roulante de mixité qui incorpore le chant des probabilités. »
Un Fauteuil pour L’Orchestre – Jean-Christophe Carius (22 avril 2012)
« Le principe de base est simple : traverser la scène de gauche à droite de façon ininterrompue pendant une heure, en jouant sur le rythme, la fréquence, le nombre des danseurs […]. Le propos est ambitieux, […] la gageure est de taille, entre dénonciation du conformisme […] et recherche d’une individualité conviviale. Sans lasser non plus le spectateur, prisonnier, lui, de son fauteuil. De fait, c’est fascinant. La chorégraphie d’Anne Nguyen est une variation cyclique de popping en prise avec le sol, tellurique, jusqu’à simuler l’ombre des marcheurs acharnés. On est à la fois face à une planche de photographies décomposant le mouvement et à un essai de mouvement perpétuel, musique électronique en prime. La fascination humaine pour le robot qui tient notre civilisation depuis quatre siècles affleure, paradoxale en ce qu’elle se fait ici danse : après que le danseur hip-poppeur s’est fait machine dans ses contractions saccadés, la cybernétique se refait humanité dans l’énergie du mouvement et l’acharnement à avancer, en dépit de la résistance de l’air comme de l’agglutinement des corps. La danse est reine parce que la marche se déploie. Quant au final, plus frontal, il rompt le pacte de la traversée obligatoire car l’espoir est au bout du chemin : il faut une nouvelle fois imaginer Sisyphe heureux… »
The French Mag – Noémie Courtès (21 avril 2012)
« Ce spectacle d’une heure porte une réflexion sur les différents états possibles d’”être ensemble” dans la société. Intense et fascinant. Chacune des personnalités des danseurs est mise en valeur et les chorégraphies de groupe forment un ensemble cohérent. […] On ne peut qu’applaudir à la virtuosité de la danse. Et Anne Nguyen de monter sur scène après les applaudissements et de danser quelques mouvements de breakdance, nous montrant qu’elle est une vraie B-girl. Pour les gens qui, comme moi, aiment le minimalisme, ce spectacle est passionnant. »
Expressen – Margareta Sörensson (11 mai 2013) / Suède
« Les huit danseurs traversent et retraversent la scène sans interruption, de gauche à droite. D’abord seuls et rapides, tout au fond, suivis par une projection de lumière. Lorsqu’ils s’arrêtent et se penchent en arrière, le sol semble glisser sous leurs pieds. Par un jeu de combinaisons toujours changeantes, leurs corps se rencontrent et s’enchaînent. Les images s’entremêlent, avec des phases plus lentes et calmes, où l’on peut étudier les mouvements et la technique en détail. Les interprètes, tous de statures différentes, apportent leur propre style aux mouvements. Pas de moonwalk ni de backslide, mais un paradoxe d’illusion constante d’activité, lorsque le corps semble glisser dans les deux directions en même temps, alors qu’en réalité, il reste sur place. […] Anne Nguyen a tout d’une mathématicienne. « Les contraintes sont à la base de l’œuvre » dit-elle. Les pas des danseurs sont chorégraphiés selon les quatre points cardinaux, et les distances qu’ils doivent parcourir en bougeant plus ou moins vite que la musique sont calculées minutieusement. »
Tanz – Thomas Hahn – (Avril 2012)
« Ils n’ont pas le droit de reculer. Les huit danseurs-automates de PROMENADE OBLIGATOIRE n’ont qu’une démarche, obligatoire : avancer. Suivre sa ligne en marchant, plus ou moins vite, en distordant son corps mu par les secousses et les subtiles vibrations qu’exige le popping. Il y a un peu d’Anne Teresa De Keersmaeker dans la cinquième création d’Anne Nguyen. Un peu de cette exigence et de cette contrainte du mouvement qui laisse poindre beaucoup d’émotions. PROMENADE OBLIGATOIRE est la preuve probante que le hip-hop, avec son langage propre (chaque mouvement est marqué du sceau du genre) et ses idées de fuite contemporaines et classiques, est un noble art. »
Le Courrier de l’Ouest – Lelian (20 mars 2012)
« Sur le thème du mouvement continu, du déroulement organique d’un geste et d’un temps sans cesse reconduit par la danse, [Anne Nguyen] explore la beauté et l’enfermement de cette cellule chorégraphique qui prolifère inéluctablement. »
Télérama Sortir – Rosita Boisseau (30 mai 2012 / 18 avr. 2012 / 08 fév. 2012 / 07 déc. 2011)
« Plus enthousiasmant encore [est] PROMENADE OBLIGATOIRE, remarquable spectacle basé sur le “popping”, une danse dérivée du hip-hop que décompose savamment Anne Nguyen pour en faire la matière stylisée d’une magnétique étude sur le mouvement (individuel et collectif). »
Les Inrocks – Jérôme Provençal (21 février 2014)
« Dans l’Etat totalitaire décrit par Zamiatine, les robots humains ont droit à une promenade obligatoire, quatre par quatre. Dans la “Promenade” d’Anne Nguyen, huit danseurs traversent et retraversent la scène dans un mouvement quasi continuel, offrant la plupart du temps leur profil au spectateur. Avec cette pièce chorégraphique, Anne Nguyen a travaillé à la fois le mouvement de profil, celui du marcheur et celui du poppeur. « Je développe les lignes, je casse le mouvement pour trouver d’autres formes », dit-elle. Cette marche sans fin est rythmée par la musique originale de Benjamin Magnin, le tout produisant un effet hypnotique. »
Sud Ouest – Christiane Poulin (10 janvier 2012)
« Breakeuse tout aussi capable de tourner sur la tête que de mettre sa matière grise au service d’une écriture à la croisée des sciences et de la danse contemporaine, Anne Nguyen amène huit danseurs debout à effectuer une heure de cheminement ininterrompu. […] Électrons libres sous contrainte, ils paradent à l’unisson, s’agrègent et se désolidarisent dans l’espace, au gré de l’inéluctable marche du temps. Quelles variations vont-ils injecter à l’ordre de ce cycle imposé ? En faisant évoluer de profil huit virtuoses du popping, cette prometteuse chorégraphe ausculte les états de corps d’une matière organique en mouvement. »
Cap-Vietnam.com (Avril 2013)
« Anne Nguyen – Breakdance Libéré(e)
Et c’est finalement dans sa dernière réalisation PROMENADE OBLIGATOIRE que semble se concrétiser tout son travail de réflexion et de redéfinition du hip-hop. Leur progression se fait de profil, à l’image de l’évolution humaine, et cette originalité prouve une nouvelle fois que la chorégraphe maîtrise l’espace. Son espace, qu’elle définit au même titre que la rue, comme un “salon”. Il n’y pas de limites pour Anne Nguyen, juste des contraintes qui font rayonner davantage sa liberté de créer. »
noise-laville.fr – Manouté (20 décembre 2012)