Autarcie (….)
Quatuor – Création 2013, durée 50 min
Autarcie (….) est un jeu de stratégie où, pendant 50 minutes, quatre figures guerrières se livrent à un rituel effréné, entre danse frontale et digressions libres. Usant de leurs techniques respectives break, popping ou waacking comme d’un vocabulaire abstrait, chacune des quatre femmes impose une personnalité forte sur le plateau, s’aventurant dans l’espace en quête de territoire, d’alliances et de hiérarchie. Le devant de la scène est le point de ralliement où elles s’unissent pour construire, à l’adresse du public, une danse guerrière. C’est le fonctionnement interne de cette “tribu” agitée, avec ses enjeux de pouvoir et ses explorations de possibles points d’harmonie, qui se déploie sur scène au rythme pulsant et débridé de percussions organiques.
Les costumes d’Autarcie (….) sont une création originale par la maison Courrèges. Un des classiques Courrèges a été revisité spécialement pour habiller les quatre danseuses.
DISTRIBUTION
Chorégraphie : Anne NguyenDanseuses : Sonia Bel Hadj Brahim ou Anne Nguyen, Magali Duclos, Linda Hayford, Valentine Nagata-Ramos
Doublures : Farrah Elmaskini, Odile Lacides, Andréa Moufounda, Clara Salge
Bande originale (composition et interprétation percussions) : Sébastien Lété
Création lumière : Ydir Acef
Costumes (création originale) : Courrèges
PARTENAIRES
Avec le soutien de : l’ADAMI.Les tournées à l’étranger bénéficient du soutien de : l’Institut Français de Paris et de la Ville de Paris pour la tournée en Asie.
Coproductions : Théâtre Paul Eluard de Bezons, Scène conventionnée ; Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi ; tanzhaus nrw, avec le support de Take-off: Junger Tanz Düsseldorf ; Centre chorégraphique national de Grenoble – dans le cadre de l’accueil studio 2013 ; Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape – Direction Yuval Pick ; Parc de la Villette (WIP Villette) ; Centre de Danse du Galion d’Aulnay-sous-Bois ; L’Avant-Scène Cognac – Scène conventionnée “inclinée danse”.
Autarcie (….) bénéficie de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD.
Avec le partenariat de : Centre national de la danse – mise à disposition de studio.
La Compagnie par Terre reçoit l’aide pluriannuelle du ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France, l’aide de la Région Ile-de-France au titre de la “Permanence Artistique et Culturelle”, ainsi que l’aide au fonctionnement du Département du Val-de-Marne.
« Une observation poétique du corps dans l’espace, inspirée du jeu du chat, avec une position de base assignée à chaque danseuse. Prêtes pour une bataille dansée. Se battre c’est combattre. Et les danseuses passent littéralement à l'offensive pour maintenir leur position. Pas seulement à travers des mouvements robotiques synchronisés qui leur donnent un air de poupées mécaniques ou d'automates, mais aussi à travers un jeu d'expressions faciales. La hiérarchie est mise à l'honneur. L’énergie circule et emplit l’espace d’une puissance brute, animale. Les quatre danseuses constituent une sorte de constellation régulière et constante qui se disloque soudainement, lorsque chacune à son tour cherche à investir l'espace commun où toutes deviennent libres de s’exprimer. Chacune avec sa propre technique. Un vocabulaire minimaliste, sous un angle où toutes les positions entrent en évidence. Elles se retrouvent parfois pour de furtifs duos, où les corps s’imbriquent et se dissolvent à nouveau pour retourner à leur position de départ. Une symbiose de corps en mouvement, poétique par la franchise des rapports humains, mettant en œuvre de nouveaux motifs géométriques complexes ouvrant la voie à de nouveaux angles chorégraphiques. A la fois sublime et d’un raffinement technique autant que d’une poésie enchanteresse. Un langage chorégraphique abstrait évoquant la danse contemporaine, mais rempli de cette sensation d’action perpétuelle propre au hip-hop. »Dans – Ann Jonsson (21 avril 2014) / Suède
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« Autarcie (....) a conquis les cœurs, ce soir-là. Les quatre génialissimes danseuses, Sonia Bel Hadj Brahim, Magali Duclos, Linda Hayford et Valentine Nagata-Ramos, y livrent une prestation bluffante. Jouant sur les répétitions lancinantes des mouvements des robots, cette création atteint la transe, avec beaucoup d’inventivité, du groove et une bonne dose de provoc. La chorégraphie, millimétrée au quart de seconde près, foisonnante, implacable et irrésistible, raconte un rituel mécanique brisé par un besoin de conquête et de liberté, sur la musique lancinante de Sébastien Lété. »Journal du Blanc-Mesnil – Laëtitia Soula (28 novembre 2013)
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